Seniors : 4 moyens de préserver ses fonctions cognitives
S’il est important, tout au long de sa vie, de stimuler ses fonctions cognitives, il arrive un âge où celles-ci peuvent diminuer. Or, le fait d’avoir un cerveau parfaitement alerte contribue à un vieillissement dans les meilleures conditions. Voici tout ce que vous devez savoir sur les fonctions cognitives et comment faire pour les préserver sur tous les plans.
Que sont les fonctions cognitives ? Définition
Les fonctions cognitives définissent à la fois les capacités de mémoire, de langage et d’orientation spatio-temporelle. Plus largement, le mot cognitif se rapporte au processus d’acquisition des connaissances. Mais, au fil du temps, ce terme a surtout été associé au fait de bien comprendre certaines situations et d’être en mesure de réagir. C’est ainsi, notamment, que la maladie d’Alzheimer entraîne une diminution drastique et délétère des fonctions cognitives.
Parmi les fonctions cognitives du quotidien, on peut notamment citer :
- La faculté de participer à une conversation
- La capacité de mémoriser des noms, des dates ou des informations importantes
- Le fait de retrouver son chemin ou de savoir où on a garé sa voiture
- La capacité de répondre à un test de logique
- Etc.
Que sont les troubles cognitives ?
Généralement, le principal trouble cognitif qui peut alerter l’entourage est la perte de mémoire. Celle-ci peut être fugace, puis s’installer dans le temps. C’est ainsi que certaines personnes, âgées ou non d’ailleurs, peuvent ne plus se souvenir d’une personne qu’elle connaisse pourtant très bien, perdre des objets ou les ranger à la mauvaise place. Certaines situations peuvent faire sourire et arrivent à tout le monde lorsqu’on est distrait. Mais ce n’est plus le cas lorsque ce trouble se répète et commence à peser sur la vie quotidienne de la personne concernée.
Parfois, certaines difficultés liées à la mémoire sont particulièrement troublantes. C’est par exemple le cas lorsqu’une personne âgée se souvient parfaitement d’un événement qui s’est passé dans sa jeunesse, mais se trouve incapable de se souvenir de la visite d’un proche qui a eu lieu la veille.
Il existe ainsi deux types de troubles cognitifs :
- Le trouble cognitif léger lié au vieillissement naturel : dans ce cas, les cellules ne se régénèrent pas aussi vite, et entraînent un certain ralentissement global. Mais, ce n’est pas pour autant qu’il faut s’inquiéter. L’important étant de surveiller ce trouble léger au cas où il s’amplifierait.
- Le trouble beaucoup plus sévère, qui est un état de démence ou la maladie d’Alzheimer. Dans ce cas, lorsque les premiers signes commencent à poindre, il est important d’accompagner la personne âgée auprès de son médecin traitant pour savoir quelles sont les actions à mener pour le diagnostic et l’éventuel suivi.
Attention cependant à ne pas stigmatiser une personne âgée qui commence à avoir quelques troubles de la mémoire ou de l’orientation. Il faut néanmoins être attentif à son état et l’accompagner sur le plan cognitif ou médical si nécessaire.
Pourquoi préserver ses fonctions cognitives ?
Nous avons tous la possibilité de limiter les risques sur nos fonctions cognitives à tout âge. Il est même possible de réduire la survenue de la maladie d’Alzheimer en stimulant ses capacités cérébrales.
D’une manière générale, préserver ses fonctions cognitives permet de vivre plus sereinement sa retraite. Que ce soit pour voyager, faire des rencontres, participer à une association ou encore profiter de ses petits-enfants, il est important de conserver toutes ses facultés, ou en tout cas au maximum de ses possibilités.
Les différentes manières de stimuler ses fonctions cérébrales
Selon la conférence internationale sur Alzheimer, stimuler ses fonctions cognitives permet de réduire de 60 % les risques de développer cette maladie. Dans le même temps, même pour celles et ceux qui ne seraient pas touchés par Alzheimer, la stimulation des fonctions cérébrales entraîne un vieillissement avec moins de problématiques de santé. Un meilleur mode de vie serait même plus important que les aspects génétiques dans la diminution des troubles cognitifs.
Mais comment stimuler au quotidien sa mémoire et toutes ses autres fonctions cérébrales ? Comme vous allez le voir, certaines techniques sont bien connues, mais d’autres, comme un mode de vie sain, ont aussi une grande importance.
Par les jeux de mémoire et de connaissances
Jouer à des jeux de société, faire des mots croisés ou encore essayer de battre les candidats des jeux télévisés sont autant de moyens de stimuler son cerveau et ses capacités. Le mieux est encore d’être accompagné de sa famille ou de jouer ensemble afin de se stimuler mutuellement.
Au quotidien, s’adonner à des jeux de sudoku ou de mots croisés est bien entendu une manière efficace de préserver ses capacités de raisonnement et de stimuler son cerveau.
Par l’activité physique
C’est aujourd’hui une certitude : le sport favorise le bon fonctionnement du cerveau. En plus d’améliorer le moral et le bien-être grâce à la dopamine, le sport permet le renouvellement des cellules et de nouvelles connexions entre les neurones. En somme, préserver ses fonctions cognitives c’est à la fois la tête et les jambes !
Pour multiplier ses chances, les scientifiques conseillent de pratiquer une activité sportive au moins 30 minutes par jour. Pour autant, pour une personne âgée, cela ne signifie pas forcément faire de la gym ou du squash, mais de rester active. C’est par exemple le jardinage, le bricolage, faire ses courses tous les matins à pied, promener son chien, etc.
Découvrez comment débuter une activité physique dans notre article sur le sujet !
Par la sociabilisation
Hélas, la solitude et le repli sur soi sont des causes reconnues des troubles cognitifs. Inversement, participer à des événements et voir du monde sont autant de manières de stimuler son cerveau et son attention.
Si, d’un point de vue financier, il n’est pas toujours facile pour les personnes âgées de participer à des sorties, d’autres solutions s’offrent à elles pour les éloigner de leur isolement, par exemple grâce aux événements gratuits organisés par les mairies.
Par l’alimentation
Un bon régime alimentaire et le fait d’avoir un mode de vie sain d’une manière générale sont très bénéfiques pour la préservation des fonctions cognitives. Cela signifie notamment de ne pas fumer ou de boire de l’alcool seulement avec modération.
Au-delà de ces quelques évidence, les fonctions cérébrales ont besoin de nutriments variés. Il faut donc privilégier les fruits et légumes de saison, et l’équilibre alimentaire au quotidien, avec des sources de protéines, de calcium, etc. Le régime méditerranéen est particulièrement connu justement pour favoriser le bon fonctionnement du cerveau. Cela veut dire des plats riches en oméga 3, des huiles de bonne qualité, et d’éviter tout produit transformé à commencer par les plats industriels.
Tout cela, en s’autorisant quelques écarts de temps à autre pour continuer à profiter de la vie et de ses amis, qui sont, là encore, un moyen sûr de préserver ses fonctions cognitives !
Bien sûr, pour préserver ses fonctions cognitives, tous ces conseils ne s’appliquent pas seulement lors de la retraite. Tout au long de sa vie, il est important de préserver sa santé physique et mentale par une bonne hygiène de vie et de stimuler ses capacités cérébrales par de nouvelles activités.
Le plus important est de rester curieux et ouvert tout au long de sa vie, comme un enfant qui ne cesse de demander « pourquoi ? ». C’est la meilleure manière de stimuler ses neurones !