Arrêts et stationnements : toutes les règles à connaître et conséquences
Que l’on soit un jeune conducteur ou ayant un permis datant de quelques décennies, le Code de la route peut sembler être une chose entendue. Mais les sujets les plus simples ont parfois besoin d’une piqûre de rappel. C’est notamment le cas des arrêts et stationnements. Ainsi, comment vous arrêter et vous stationner dans les règles de l’art, sans gêner la circulation ni risquer une contravention ? Découvrez ici les différents types de panneaux indicateurs, les règles à connaître selon les situations et les conséquences en cas d’infraction.
Les panneaux indicateurs de stationnement et d’arrêt
Le premier panneau dans cette catégorie est bien évidemment le STOP où l’arrêt est obligatoire avant de s’insérer dans une voie de circulation.
Outre celui-ci, les autres indicateurs sont des signaux routiers qui vous renseignent sur les conditions de stationnement et d’arrêt dans une zone donnée. Par exemple :
- Arrêt et stationnement interdit : il est interdit de s’arrêter et de stationner, avec des variantes selon les jours du mois (par exemple, stationnement interdit du 1er au 15 ou du 16 au 31).
- Arrêt et stationnement autorisé : le stationnement est autorisé, mais peut être soumis à des conditions, comme une durée limitée contrôlée par disque ou un parcmètre.
Les règles à connaître pour s’arrêter ou stationner
En plus des panneaux indicateurs, il existe des règles générales à respecter pour vous arrêter et stationner votre véhicule en toute sécurité et en toute légalité.
Arrêt simple
Ainsi, un arrêt simple est l’immobilisation du véhicule pendant un temps très bref. C’est notamment le cas pour la montée ou la descente de personnes – quand vous déposez votre enfant pour l’école ou son cours de tennis, pour que le passager se rende à son rendez-vous, etc. C’est aussi le cas pour le chargement ou le déchargement de marchandises, ou pour faire face à une situation imprévue. Mais, dans tous les cas, un arrêt ne doit pas gêner la circulation ni la visibilité des autres usagers, qu’il s’agisse des autres voitures, des piétons, des trottinettes, etc.
Stationnement simple
Un stationnement désigne quant à lui l’immobilisation du véhicule pour une durée supérieure à celle d’un arrêt, ou pour une raison autre que celles mentionnées ci-dessus. Pour autant, le fait de stationner doit respecter les règles indiquées par les panneaux ou les marquages au sol. Là encore, cela ne doit pas gêner la circulation ni le champ de vision des autres usagers de la route.
Stationnement alterné semi-mensuel
Venons-en au stationnement alterné qui impose de changer de côté de la chaussée selon la période du mois. Pourquoi ? Cela s’explique par le besoin de ne pas bloquer toujours le même côté de la rue pour faciliter la vie des riverains ou des commerçants. À la date du changement de côté, il faut se garer sur le bon côté entre 20h30 et 21h le 15e jour du mois et le dernier jour du mois.
Stationnement réglementé
Dans toutes les villes, certaines places de stationnement ou de parking reposent sur des conditions de durée et bien souvent, elles sont payantes. La durée doit être indiquée par un horodateur, un disque ou une carte que l’on place de manière visible derrière le pare-brise.
Stationnement en zone bleue
Ce mode de stationnement permet de se garer gratuitement, mais pour une durée limitée, dans une zone délimitée signalée par un panneau et des marquages bleus au sol. La durée maximale autorisée par son propre arrêt doit être précisée par le conducteur au moyen d’un disque bleu réglé sur l’heure d’arrivée et placé en évidence derrière le pare-brise.
Stationnement sur une place réservée
Ce mode de stationnement permet aux véhicules bénéficiant d’une autorisation spéciale de se garer sur des places dédiées, signalées par un panneau ou par des marques au sol. Ce sont les places pour personnes en situation de handicap, véhicules de livraison, taxis, transports en commun, etc. Les véhicules non autorisés ne doivent pas stationner sur ces emplacements, même pour un arrêt.
Stationnement sur le trottoir : est-ce autorisé ?
Stationner sur le trottoir implique forcément d’empiéter sur l’espace réservé aux piétons. Sachant cela, c’est interdit, sauf si le panneau l’autorise pour certains véhicules, comme les deux-roues, les vélos, les poussettes, etc. Dans tous les cas, le stationnement sur le trottoir ne doit pas entraver la circulation des piétons ni les accès aux propriétés riveraines.
Stationnement sur la bande d’arrêt d’urgence sur l’autoroute
Cela consiste à immobiliser le véhicule sur la voie située à droite de la chaussée, réservée aux situations graves. Le stationnement sur la bande d’arrêt d’urgence n’est ainsi possible qu’en cas de nécessité absolue, comme une panne, un accident, un malaise, etc. Il doit par ailleurs être signalé par les feux de détresse et le conducteur et les passagers doivent sortir du véhicule et se placer derrière la glissière de sécurité.
Stationnement en zone de livraison
Cela permet aux véhicules effectuant des opérations de chargement ou de déchargement de se garer sur des emplacements dédiés. Il est bien sûr interdit aux autres véhicules, même pour un arrêt. Le stationnement en zone de livraison est limité à la durée nécessaire aux opérations de livraison, et doit être signalé par les feux de détresse.
Conséquences
Le non-respect des règles d’arrêt et de stationnement peut avoir des conséquences aussi bien pour le conducteur que pour les autres usagers de la route.
Une contravention
Si vous commettez une infraction aux règles d’arrêt et de stationnement, vous vous exposez à une amende forfaitaire, dont le montant varie selon la gravité de l’infraction, de la 1re à la 4e classe.
Une mise en fourrière
C’est la bête noire des automobilistes dans les grandes villes, mais une conséquence bien souvent nécessaire quand le véhicule entrave le bon fonctionnement de la voie. Ainsi, votre véhicule peut être enlevé par les services de fourrière s’il constitue un danger ou une gêne pour la circulation ou la sécurité publique. Sans compter que la mise en fourrière entraîne des frais supplémentaires pour le conducteur.
L’accident
La plupart des conducteurs le concèdent, on pense plus souvent au risque de récolter une contravention plus qu’à la sécurité. Et pourtant… lorsque vous commettez une infraction aux règles d’arrêt et de stationnement, vous pouvez causer ou être impliqué dans un accident de la circulation, notamment s’il réduit la visibilité, la fluidité ou la sécurité des autres usagers.
Conclusion
Ainsi, le respect des règles de stationnement ne concerne pas seulement le fait d’échapper aux sanctions financières, mais aussi de préserver la sécurité de tous les usagers de la route. Vous circulez et vous avez un doute ? Gardez à l’esprit qu’il vaut mieux choisir un emplacement autorisé et adapté à son véhicule plutôt que de risquer l’enlèvement par la fourrière ou pire, un accident grave. De cette façon, vous respectez les règles de sécurité, mais aussi de civisme envers les autres usagers de la voirie.